Il Principe
Gladiateur
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Sujet: [HAF] Rudi Völler (1987-1992) Lun 11 Avr - 15:28:16
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Bien qu'étant nouveau sur ce forum, je me permet de rajouter un glorieux ancien à cette liste, d'autant plus qu'il s'agit d'un membre du Hall of Fame.
Rudi Völler était l'attaquant vedette de la Roma lorsque j'ai commencé à suivre avec attention les résultats de l'équipe. Il faisait partie des trois champions du monde allemands des giallorossi, avec Thomas Berthold et Thomas Hassler. Des trois, il est celui qui est arrivé le premier (1987) et qui est resté le plus longtemps (cinq saisons). Ses débuts à la Roma furent compliqués, avec seulement 5 buts marqués en 28 rencontres disputées lors de sa première saison. Son arrivée semblait être un gros flop, mais le n°9 allemand a fini par trouver ses marques, en inscrivant 65 buts lors des quatre saisons suivantes. Au total, il aura inscrit 68 buts en 197 matchs disputés sous le maillot romain, avant de signer à Marseille. Il aura contribué à la victoire en Coppa Italia 1991, et disputée la finale de la Coupe UEFA la même année, perdue face à l'Inter (où évoluaient ses compatriotes Matthaus, Brehme et Klinsmann). Rudi était l'archétype du renard des surfaces, comme le football allemand savait si bien en produire à l'époque. Il avait même poussé son art à un tel niveau que les médias italiens l'avaient surnommé "le chacal" ! Il était passé maître dans l'art de savoir se faire oublier pendant une heure, (au point qu'on se demandait même s'il jouait) pour surgir au bon moment sur le moindre ballon qui traînait dans les dix huit mètres adverses. Et là, tout était bon pour la pousser au fond : la tête, le dos, le bide, les tibias, le genou, le talon, les fesses ... Du moment que ça rentre dans les cages ! Avec Rudi, il ne fallait pas s'attendre à des buts spectaculaires, comme en inscrivaient van Basten, Papin ou Romario à l'époque. Non, lui les patates sous la barre ce n'était pas son truc, mais du moment qu'il plantait, peut importait la manière. A la Roma, il formait un trio offensif que j'adorait, avec "Il Principe" Giuseppe Giannini, et Ruggiero Rizzitelli. J'ai donc commencé à aimer la Louve grâce à son prince et à son Chacal !
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